L’enfant, un adulte en devenir

Me Le Fraper du Hellen s’est attachée tout au long de sa carrière à défendre et promouvoir les droits de l’enfant. Maître Le Fraper du Hellen a été présidente de l’Association l’Avocat et l’Enfant du Barreau de Montpellier pendant 5 ans (2005-2009). Elle en est toujours un membre actif. Elle est restée très investie dans la défense des mineurs qu’ils soient victimes ou auteurs, dont la particulière vulnérabilité justifie une approche personnalisée, bienveillante et adaptée.

Me Le Fraper du Hellen intervient pour assurer la défense des mineurs victimes ou présumés auteurs devant les juridictions civiles et pénales.

  • Votre enfant, doté de discernement, souhaite être entendu par le Juge dans le cadre du conflit opposant ses parents,
  • Votre enfant fait l’objet de maltraitance par un membre de sa famille,
  • Votre enfant est victime de harcèlement scolaire,

Votre enfant a des droits qu’il peut exercer devant les juridictions compétentes ou un signalement d’enfant en danger peut être fait auprès du Procureur de la République.

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Les Droits de l’enfant et le droit civil

L’enfant et le Juge aux Affaires familiales

L’article 388-1 du Code civil prévoit que dans toute procédure le concernant, le mineur capable de discernement peut être entendu par le juge. Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Il peut être entendu seul, avec un avocat ou une personne de son choix.

Le juge s’assure que le mineur a été informé de son droit à être entendu et à être assisté par un avocat.

Il est courant qu’un enfant souhaite être entendu par le Juge et dans ce cas, il convient de faire désigner un avocat de l’enfant ayant une connaissance spécifique des droits de l’enfant pour l’assister dans la procédure et lui garantir la neutralité de sa position sans influence de l’un ou l’autre parent.

Le juge prend en compte l’opinion, l’avis de l’enfant mais cela n’est qu’un élément parmi tous ceux qui lui sont soumis par les parties. Il est alors important que l’avocat de l’enfant puisse accompagner celui-ci et lui expliquer la décision rendue qui parfois n’est pas en conformité avec la position exprimée par l’enfant.

L’enfant et le Juge des enfants en assistance éducative

Me Le Fraper du Hellen accompagne les enfants en danger et /ou les parents convoqués devant le Juge des enfants en matière d’assistance éducative et d’enfance en danger pour trouver la meilleure solution possible pour la famille.

En vertu de l’article 375 du Code civil, « si la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger, ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d’assistance éducative peuvent être ordonnées par justice à la requête des père et mère conjointement, ou de l’un d’eux, de la personne ou du service à qui l’enfant a été confié ou du tuteur, du mineur lui-même ou du ministère public. »

Les mesures ordonnées par le Juge des enfants en matière d’assistance éducative sont les suivantes :

  • Mesure d’investigation éducative
  • Mesure d’assistance éducative en milieu ouvert
  • Mesure de placement dans les cas les plus graves

Me Le Fraper du Hellen vous apporte son expérience et son expertise pour faire valoir vos droits et vous accompagner dans une procédure où l’humanité et la vulnérabilité des enfants sont au cœur des débats.

« Rien ne révèle mieux l’âme d’une société que la façon dont elle traite ses enfants. »
Nelson Mandela – Ancien Président de la République d’Afrique du Sud – Avocat

Les Droits de l’enfant et le droit pénal

Me Le Fraper du Hellen intervient auprès des mineurs auteurs pour assurer leur défense et privilégier une réponse éducative adaptée et personnalisée. Il est important de noter que le mineur poursuivi ou condamné est assisté d’un avocat à tous les stades de la procédure pénale.

Les mineurs reconnus coupables d’une infraction pénale peuvent faire l’objet de mesures éducatives mais aussi de peines. En effet lorsqu’ils sont capables de discernement, les mineurs sont pénalement responsables des crimes, délits ou contraventions dont ils sont reconnus coupables. Par contre, les mineurs de moins de treize ans sont présumés ne pas être capables de discernement. Le discernement pour un mineur est de comprendre et vouloir son acte et d’être apte à comprendre le sens de la procédure pénale dont il fait l’objet.

Me Le Fraper du Hellen assiste le mineur capable de discernement lors de son défèrement devant le Procureur de la République et/ou devant les juridictions pour enfants. Depuis l’adoption du Code de justice pénale des mineurs (CJPM) en vigueur depuis septembre 2019, la procédure pénale des mineurs est divisée en deux phases, l’audience de culpabilité et l’audience de sanction. L’audience de culpabilité doit se tenir dans un délai de trois mois maximums après la sollicitation de la justice.

Les mesures éducatives pouvant être prononcées par le Juge des enfants, le Tribunal pour enfants ou la Cour d’assises des mineurs sont l’avertissement judiciaire et la mesure éducative judiciaire.

La mesure éducative judiciaire consiste en un accompagnement individualisé du mineur construit à partir d’une évaluation de sa situation personnelle, familiale, sanitaire et sociale. La juridiction peut également prononcer un ou plusieurs modules, interdictions ou obligations tels que prévus à l’article L112-2 du CJPM.

Des peines peuvent également être prononcées pour les mineurs âgés d’au moins 13 ans :

  1. De confiscation de l’objet ayant servi à commettre l’infraction,
  2. De stage,
  3. De travail d’intérêt général, si le mineur est âgé d’au moins seize ans au moment du prononcé de la peine.

Le tribunal pour enfants et la cour d’assises des mineurs ne peuvent prononcer une peine privative de liberté supérieure à la moitié de la peine encourue. Si la peine encourue est la réclusion criminelle ou la détention criminelle à perpétuité, elle ne peut être supérieure à vingt ans de réclusion criminelle ou de détention criminelle.

Si le mineur auteur reste un enfant il n’en demeure pas moins responsable de ses actes et à ce titre Me Le Fraper du Hellen lui apporte toute l’expertise acquise en droit pénal et procédure pénale des mineurs.

Les droits de l’enfant victime dans le procès pénal

Le mineur peut aussi être victime d’un autre mineur. Dans ce cas, lui et ses représentants légaux peuvent se constituer partie civile dans le cadre de l’audience de culpabilité ou devant la cour d’assises des mineurs pour se prévaloir de leurs préjudices et solliciter le versement de dommages-intérêts en réparation de leurs préjudices. Me Le Fraper du Hellen vous conseille et vos assiste à tous les stades de la procédure pour faire valoir vos droits de victime.

Les Droits de l’enfant dans le cadre du conseil de discipline

Me Le Fraper du Hellen intervient également aux côtés d’élèves comparaissant en conseil de discipline (Collège, Lycée) afin d’accompagner le mineur et ses représentants légaux dans ce cadre procédural et éducatif très spécifique. Les mineurs et leurs parents ignorent souvent qu’ils peuvent être assistés par un avocat dans le cadre d’une procédure disciplinaire engagée par un principal de collège ou un proviseur de lycée. Cet accompagnement permet de mieux appréhender la procédure, les sanctions disciplinaires possibles et les enjeux d’un conseil de discipline (blâme, exclusion temporaire ou définitive,).

Elle vous conseille également sur les moyens de recours à votre disposition pour contester une décision prise par le conseil de discipline devant le recteur d’académie puis au plan contentieux devant les juridictions administratives.

Dans le cas d’une élève ayant utilisé un blog pour critiquer l’un de ses professeurs,
Me Le Fraper du Hellen a obtenu, au nom du droit à la liberté d’expression exercé dans les limites de la critique admissible,
en référé devant les juridictions administratives l’annulation d’une mesure d’exclusion définitive de cette élève qui a été réintégrée.

Dans un cas de harcèlement scolaire, Me Fraper du Hellen a obtenu que l’élève poursuivi bénéficie d’une exclusion définitive avec sursis, ce qui a pour effet de suspendre l’exécution de l’exclusion pour l’élève qui pourra continuer sa scolarité jusqu’à son baccalauréat sous réserve que l’élève ne commette pas de nouveaux faits similaires pendant sa scolarité et jusqu’à son baccalauréat.

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